Sur les sextoys...

Le sextoys existe depuis la nuit des temps. Le premier modèle est apparu à la préhistoire, découvert dans une grotte préhistorique en Allemagne en 2005. Un godemichet en pierre de quartz long d’environ 20 cm et daterait d’au moins 28.000 ans avant Jésus Christ. De nombreux godes ont été découvert en Asie mineur et en Grèce, appelé olisbo (pénis artificiel), ils étaient fabriqués en pierre, Jade, ou bois. Les marins et les guerriers les offraient à leur femme, pour combler leurs absences.

Chez les Romains, il est baptisé Gaude mihi (réjouis-moi). Et les matériaux évolue, ils sont fabriqué en bronze, céramique ou ivoire.

Au Japon, on retrouve la trace du premier sextoys au 8ème siecle. Les seigneurs Japonais, avant de partir au combat laissaient à leur femmes une longue pierre polie enveloppée de soie ou une statuette en bois, ils étaient appelés les objets de l’absence. L’objet est devenu courant, à l’époque d’Edo entre 1603-1868, il se vendait déjà au porte à porte. Pendant que les asiatiques vendaient des godemichets à leurs femmes pour qu’elles restent fidèles, les occidentaux leurs offraient une ceinture de chasteté munie d’une serrure, pour les empêcher d’avoir des relations sexuelles mais aussi de se masturber.

Déjà au Moyen-âge le plaisir féminin était réprimé en France.

A la renaissance on oublie le terme olisbo (pénis artificiel) et on parle alors de passatempo (passe temps) ou de diletto (délice), d’ou d’ailleurs le terme dildo (gode en anglais). C’est aussi à cette époque que le sextoys subit de grandes évolutions et que chaque femme se doit d’avoir cet objet chez elle.

En Italie comme en France apparaît des godes réservoirs en verre thermorésistant que l’on remplissait d’eau chaude dés le 16ème siècle. Puis par la suite ils seront améliorés avec des poires en caoutchouc en forme de testicules, remplis de lait et que l’on presse au bon moment pour faire jaillir le liquide et compléter l’illusion.

Au 17ème siècle des marchands de godemichets apparaissent en Occident. A partir de 1844, on commence à voir apparaître des godes en caoutchouc.

En 1869, Georges Taylor invente le premier vibromasseur à vapeur appelé Manipulator, au début il sert à calmer les douleurs musculaires. Mais c’était un vibromasseur très encombrant et pas pratique. Il va laisser place à des instruments mécanisés à manivelle. Puis les médecins en psychiatrie vont utilisés les godemichets pour tentés de soigner l’hystérie chez la femme en provoquant un orgasme clitoridien et de calmer la patiente.

En 1902 la vente au particulier commence, avec le premier vibrateur électrique créé par la société américaine Hamilton Beach.

Le godemichet apparaitra au cinéma avec le premier film du genre « A free ride » sorti en 1915 aux Etats-Unis. Il devient l’objet indispensable au foyer et ça sera le 5ème objets domestique le plus courant. En 1918 il devient plus petit et portatif et sera intégré dans les catalogues de vente par correspondance.

Durant les années 20, l’art du strip-tease se développe et les caches tétons, string, boas et autres accessoires sexy ce multiplient.

Le lubrifiant est inventé en 1927, afin de faciliter les examens gynécologiques. Il sera utilisé pas avant 1980 comme lubrifiant sexuel, première année ou il sera commercialiser au public en tant que tel !!!

Dans les années 30, grâce au développement du latex, les préservatifs tels qu’on les connaît aujourd’hui commencent à faire leur apparition. Le latex sera bientôt également utilisé pour la fabrication de sextoys.

PETITE ANECDOTE

En 1998 est diffusé un épisode de « sex and the city » dans lequel Charlotte, la coincé du groupe, s’achète un vibromasseur Rabbit sur les conseils de Miranda. Elle l’essaie timidement mais très vite, elle ne peut plus s’en séparer ... A la suite de cet épisode, les ventes explosent et le Rabbit devient alors une star démocratisant encore un peu plus la famille des sextoys...

Et maintenant 50 nuances de grey (fifty shades of grey) semble libérer le comportement sexuel des femmes, à en croire l’explosion des ventes de sextoys depuis la sortie du livre. Au Etats-Unis les ventes de boules de geisha ont augmenté de 600% en un an et de 400% la vente de sextoys. La trilogie « Fifty shades of grey » s’est vendu à plus de 50 millions d’exemplaires dans le monde. 

Les boules de geisha

C’est au Japon qu’elles furent inventées au 5ème siècle. A l’époque, elles étaient fabriquées en acier et remplies de mercure. Utilisées pour apporter du plaisir à la femme, qui les insérait dans son vagin et se balançait sur une chaise à bascule. Les 2 boules aussi appelées Ben Wa, cognaient l’une contre l’autre, produisant ainsi des vibrations qui se répandaient dans toutes les zones érogènes internes.

Maintenant utilisées pour renforcer les muscles du périnée afin de ressentir plus de plaisir lors des rapports sexuels ou de contrer des problèmes d’incontinences ou après une grossesse.

L’anneau pénien ou cockring (en anglais)

Les bagues à pénis furent inventées au 13ème siècle en Asie. Les chinois faisaient sécher des paupières de chèvres et celle-ci étant élastiques, elles se plaçaient autour du pénis pour maintenir et fortifier l’érection, tandis que les cils séchés accentuaient le plaisir de Madame ...

Au 17ème siecle, les bagues à pénis chinoises sont toujours aussi populaires, mais elles ont évolué. Elles sont taillées dans de l’ivoire, avec sur le dessus, une sculpture représentant une tête de dragon. Petit à petit, la langue du dragon s’allongea pour mieux stimuler le clitoris de la femme.

De nos jours il existe en plusieurs matières, cuir, métal, caoutchouc, silicone et certain sont vibrant mix entre anneau pénien et vibromasseur, s’utilise toujours pour renforcer et prolonger l’érection. Il grossit sensiblement le diamètre et la longueur du sexe en érection puis l’orgasme est plus intense chez l’homme.

Aujourd’hui les sextoys sont glamour, chics et de toutes formes, véritables objets de plaisir des yeux et du corps... Nos ancêtres n’ont pas attendu le silicone pour cultiver l’art du 7ème ciel.

Objets de plaisir de plus de 1700 ans, il fait vibrer les femmes d’aujourd’hui...